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Aubenas : journée mondiale contre le spécisme, 5 juin 2010
Compte-rendu
C’est sous un soleil de plomb que ce samedi 5 juin, à l’occasion de la journée mondiale contre le spécisme, qu’une table d’information s’est tenue en centre ville. 120 tracts réalisés pour l’occasion on été distibués, quelques personnes intéressées ont pris des dépliants “Pourquoi refuser de manger de la viande ?” , “Pourquoi refuser le lait ?“, Pourquoi refuser les oeufs ?“, “Pourquoi refuser de manger les poissons ?“, tracts disponibles auprès du réseau antispéciste : http://pense-bete.org/materiel/. Le tract “Le goût des autres” édité par L214 a été diffusé également, il explique pourquoi le végétarisme et la prise en compte des intérêts des animaux n’est pas seulement une question de choix personnel mais une question morale, une éthique.
Quelques conversations aussi, certaines animées avec toujours les même arguments en face : “et les chinois ils font bien pire ! ” ou ” C’est vrai qu’il n’y a plus assez de poissons” ; réponse : “plus assez ? mais de quel point de vue, pour nourrir les humains, c’est ce que vous voulez dire, et bien justement c’est cela le spécisme, considérer les animaux comme des ressources pour les humains”.
Bref, globalement les gens ne se sentent responsables de rien, c’est toujours les autres, c’est sur c’est plus facile de vivre comme ça !
De nombreuses personnes ont vu le stand car il y avait des embouteillages, c’est important d’être vus car nous les végétariens et végans sommes toujours tellement invisibles et surtout notre message. Le ricanement est d’ailleurs un système de défense courant apparemment.
Globalement j’ai trouvé intéressant de communiquer sur la notion de spécisme car on ne parle par directement ni seulement de végétarisme, mais bien de tous les domaines pour lesquels les animaux sont utilisés par l’humain, ce qui montre à quel point les animaux sont considérés comme des ressources, des marchandises sans aucun égard vis à vis de leur caractère d’individus sensibles et qu’il y a une réelle question à se poser à ce niveau. De nombreuses personnes sont capables de l’admettre en général. Ensuite, cela peut les inviter à se poser la question de la manière dont on considère les animaux et de reconnaître qu’il est nécessaire de changer nos habitudes. D’ailleurs sur le tract, la proposition était claire :
Reconsidérons nos attitudes spécistes et changeons nos habitudes pour un monde d’égalité et sans souffrance
La référence à l’égalité fait écho à la notion d’égalité animale qui rejette toute discrimination, quels que soient la race, le sexe ou l’espèce.
Lyon: Journée mondiale contre le spécisme, 5 juin 2010.
Pour cette occasion, une action barquette a été organisé dans le centre ville, proche d’un restaurant spécialisé dans les “grillades”.
Deux personnes se situaient dans une barquette à taille humaine, sous du faux sang, du film plastique et un code barre.
Le même jour se déroulait de nombreux évènements sur la place bellcour, de ce fait, il y a eu une plus grande affluence de spectateurs.
Certaines personnes ont été choquées, certaines autres amusées, d’autres encore interpelées, demandant de plus amples informations sur l’action, le specisme et le vegetarisme/lisme. Dansl’ensemble, l’action s’est déroulée dans le calme.
Une centaine de tracts “La place accordée aux animaux” (http://pense-bete.org/materiel/) ont été distribués.
Il y a eu une petite retombée médiatique dans la presse locale. Ici un article du Progrès:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/3264987,184/Arguments-saignants-pour-les-defenseurs-de-l-espece-animale.html